10- L’Enquête (2009) de Tom Tykwer
A force de lui faire croire qu’il sera James Bond un jour, Clive Owen craque parfois et joue à l’espion dans des films rien que pour lui. Dans L’Enquête, thriller pas terrible de Tom Tykwer, il s’offre même une scène très bondienne au musée Guggenheim. Cours, Clive, cours, tu seras à jamais le Bond que l’on aurait aimé avoir.
9- Duplicity (2009) de Tony Gilroy
Si le cinéma, c’est avant tout du glamour et du sex appeal, Duplicity serait un chef d’œuvre absolu. Bon, malheureusement pour Tony Gilroy, il y a d’autres éléments à prendre en compte. Reste ici que le duo Owen-Roberts envoie du bois et suffit largement à nous faire passer une bonne soirée dans notre canapé à rêver selon ses préférences sexuelles à être dans les bras de l’un ou l’autre.
A noter que cet argument hautement cinématographique fonctionne parfaitement en milieu aquatique avec Bleu d’enfer et son couple Paul Walker-Jessica Alba.
8- Sin City (2005) de Robert Rodriguez et Frank Miller
Œuvre collective en termes de stars, Sin City permet à Clive Owen de faire, comme ses petits camarades, un joli numéro de cabotinage. Le film de Rodriguez et Miller a ses fans purs et durs. Ce qui n’est pas notre cas. Mais, force est de reconnaître qu’en mode extrait, ça passe très bien. La preuve ci-dessous :
7- La Mémoire dans la peau (2002) de Doug Liman
La carrière de Clive Owen commence à cette époque à se lancer. Mais, les premiers rôles, ce n’est pas encore pour lui. Un rôle de méchant, oui ! Le monsieur le fait particulièrement bien face à Matt Damon. Une séquence d’action épatante pour ce qui reste à ce jour le meilleur film de la saga Bourne.
6- Le Roi Arthur (2004) d’Antoine Fuqua
C’est peut-être là où Clive Owen a raté le coche. Star d’un blockbuster ambitieux qui cherchait déjà à moderniser les légendes arthuriennes, l’acteur a misé sur le mauvais cheval. Sans parler de bide, le film de Fuqua ne répond pas à l’attente de ses investisseurs (120 millions de budget, 52 millions de recettes aux USA). Dommage car, autour d’un casting qui a fait beaucoup de chemin depuis (Joel Edgerton, Mads Mikkelsen, Hugh Dancy, Ray Stevenson,…), Owen y croit à fond et compose un mémorable roi Arthur.
5- Closer: entre adultes consentants (2004) de Mike Nichols
Le film a sans doute autant d’admirateurs que de détracteurs. On serait tenté de dire que le Mike Nichols des années 2000 est à des années lumières de celui qui signait Le Lauréat. Pour autant, le casting 4 étoiles de son Closer fait le taff et quelques séquences sentent gentiment le souffre. Comme celle que l’on vous propose ici.
4- Inside man, l’homme de l’intérieur (2006) de Spike Lee
Le film s’ouvre sur un monologue de Clive Owen qui impressionne. Une entrée en matière qui annonce bien un film inspiré, une des rares vraies réussites de Spike Lee depuis plus de 10 ans.
3- BMW films (2001-2017)
C’est avec cette série de pubs pour la marque BMW étalées sur plus de dix ans que Clive Owen s’est fait connaître du grand public. Il faut dire que BMW a mis les moyens pour nous concocter des courts-métrages diablement spectaculaires. Et bien meilleurs que toutes les bessonneries motorisées passées à et venir.
La preuve en images avec la dernière campagne de 2016 où Clive Owen se retrouve en bonne compagnie (Jon « Punisher » Bernthal, Dakota Fanning) le tout sous la direction de Neill Blomkamp (District 9).
2- Shoot 'Em Up (2007) de Michael Davis
Les films qui ne proposent que de l’action sont rares. Shoot’em up en fait partie. De la première à la dernière minute, le film porte magnifiquement bien son titre. Pour preuve, même quand il fait sauvagement l’amour à Monica Bellucci, Clive ne peut s’empêcher de décharger avant l’heure.
1- Les Fils de l’homme (2006) d’ Alfonso Cuarón
On vient de le voir : la filmographie de Clive Owen n’est pas des plus impressionnantes. Surtout eu égard à son statut de comédien star. Mais finalement, qu’importe quand on peut se targuer d’être le héros d’un des films les plus impressionnants de ces vingt dernières années. Un classique absolu de la SF : Les fils de l’homme et sa mise en scène virtuose qui nous offre quelques-uns des plus beaux plans séquences de l’Histoire du 7ème art.
Publié le 12/01/2018 par Laurent Pécha